Un contrôle anti-dopage pratiqué durant le Tour de France a donné un "résultat anormal" selon l'UCI. Le nom coureur n'a pas encore été dévoilé, tout comme la substance et la date. C'est le premier cas de contrôle positif en compétition de cette édition 2006, qui avait pourtant subi un coup de balai.
Trois jours après l'arrivée de l'épreuve, remportée par l'Américain Floyd Landis, le Tour de France connait de nouveau des remous. Après l'affaire Ullrich, qui avait précédé le départ de la course, cette édition 2006 va peut-être subir une nouvelle tempête médiatique. L'UCI a publié un communiqué annonçant le "résultat anormal" d'un contrôle anti-dopage. "Le résultat d'analyse anormal reçu ce matin concerne la première analyse, et devra être confirmé soit par une contre-analyse demandée par le coureur, soit par le fait que le coureur renoncerait à une telle contre-analyse", a précisé l'UCI dans un communiqué.
"Le Code mondial antidopage et le règlement antidopage de l'UCI interdisent de rendre public le nom du coureur concerné, ainsi que d'autres détails permettant son identification, jusqu'à la fin de la procédure de gestion des résultats prévue par le règlement antidopage de l'UCI à l'instar du Code mondial antidopage", a ajouté la fédération internationale. Les échantillons prélevés pendant le Tour de France sont analysés par le Laboratoire national antidopage de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) accrédité par le Comité international olympique (CIO).
L'an passé, l'UCI avait annoncé qu'un seul cas litigieux sur 164 contrôles antidopage avait été constaté, avant d'être classé sans suite après avis d'experts. En 2004, tous les contrôles urinaires et sanguins pratiqués pendant le Tour avaient donné un résultat négatif à l'exception de deux échantillons du coureur belge Christophe Brandt, exclu de la course mais blanchi par la suite après enquête par sa fédération nationale. Selon le règlement, il appartient à la fédération qui délivre sa licence au coureur en cause d'ouvrir une procédure disciplinaire à son encontre. A partir de la réception du dossier, la fédération nationale dispose d'un délai d'un mois pour prononcer son verdict.